Algérie : la campagne 2017-2018 marquée par une forte hausse de la production céréalière
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«La campagne céréalière 2017-2018, a été particulièrement positive, et ce grâce aux efforts consentis par tous les acteurs du secteur». C'est ce qu'a déclaré ce samedi 1er septembre le ministre algérien de l'agriculture, du développement rural, et de la pêche, Abdelkader Bouazghi. S'exprimant dans le cadre d'une réunion avec les cadres du secteur agricole, le ministre a indiqué que la production céréalière réelle au cours de cette campagne est de l'ordre de 60,5 millions de quintaux. Selon lui, elle consacre une augmentation de 74,4% par rapport à la production de la campagne précédente qui était de 34,7 millions de quintaux. Le ministre Bouazghi a ajouté qu'en valeur, à elle seule, la céréaliculture représente une 7,5% de la production agricole globale et affiche un total d'un montant de 220,2 milliards de dinars.
Dans le détail a précisé le responsable, les 60,5 millions de quintaux sont composés d'une production de 31,5 millions de quintaux de blé dur (19,9 millions de quintaux à la campagne précédente) représentant en valeur 141,7 milliards de dinars, une production de 19,5 millions de quintaux de l'orge (9,6 millions de quintaux à la campagne précédente, une augmentation de 100%). Le reste de la production est constitué par le blé tendre et l'avoine.
Des mesures pour augmenter la production
Cette hausse considérable de la production céréalière en Algérie est à expliquer par la campagne «labours-semailles»lancée par les autorités du pays et qui comporte diverses mesures prises. Ainsi, selon Abdelkader Bouazghi, les superficies emblavées lors de la campagne 2017-2018 a été de 3,4 millions d'hectares, avec 1,6 millions d'hectares pour le blé dur (46%), 480.000 hectares pour le blé tendre (14%), 1,2 millions d'hectares pour l'orge et 81.171 hectares pour l'avoine. Le ministre a aussi confié que pour la culture, un volume 1,9 millions de quintaux d'engrais et de 2,7 millions de quintaux de semences a été mobilisé par l'OAIC.
En ce qui concerne le financement de la campagne en question, Bouazghi a confié que des crédits ont été octroyés aux agriculteurs à travers les deux formules. Il s'agit du crédit R'FIG avec un concours de 6,8 milliards de dinars pour 13 540 agriculteurs, et du crédit ETTAHADI, pour une valeur de 3,9 milliards de dinars octroyés à 322 agriculteurs, soit un total crédit de financement de l'ordre de 10,7 milliards de dinars, qui ont été mis à la disposition des producteurs, a détaillé le ministre algérien en charge de l'agriculture, du développement rural.
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