Booster la production laitière et développer les systèmes d’irrigation : Des firmes américaines affichent leur intérêt
Après un premier test non concluant et qui a fait couler beaucoup d’encre, le conseil d’affaires algéro-américain, conduit par Smail Chikhoune, tente une nouvelle mise en relation entre des industriels américains et algériens pour développer des mégaprojets dans le domaine agricole.
Pour cette nouvelle tentative, le conseil d’affaires a fait appel à un consortium d’entreprises américaines «ayant fait leurs preuves dans le domaine du développement de la production laitière et la mécanisation agricole dans de nombreux pays». Il s’agit du consortium américain Roberts International Agricultural Development, spécialisé dans la production laitière et fourragère de classe mondiale, qui est à Alger pour prospecter les opportunités d’affaires avec d’éventuels agriculteurs algériens intéressés par les techniques modernes d’élevage et de développement de la filière lait. Participant à un forum d’affaires et au cours duquel ses membres ont présenté leurs entreprises, le consortium souhaite, disent-ils, «conduire l’Algérie vers le futur» de la production laitière, notamment la robotisation de la traite utilisée dans les fermes américaines et ailleurs.
Booster la production laitière et développer les systèmes d’irrigation
Des firmes américaines affichent leur intérêt
«Ce pays est très riche en ressources, aidez-nous pour vous aider», lance Don Roberts, président du consortium américain, qui rassure les éventuels partenaires que son consortium garantit la réussite des projets. «Nous ne voulons pas d’échec, car si vous échouez, c’est nous qui échouons. Nous voulons être ici pour le long terme», déclare Don Roberts. Et à son directeur exécutif, Robert Brems, d’ajouter : «Nous nous engageons à former et à partager notre savoir-faire. Notre expertise est reconnue.» Le directeur régional de Roberts Bank précise pour sa part que si engagement il y aura, le consortium veillera à sa réalisation et devra aussi être respecté par les parties contractantes.
«Quand nous nous engageons, nous respectons nos engagements», dit-il sur un ton affirmatif, comme pour se démarquer de la tentative de mégaprojets engagés en partenariat algéro-américain dans le sud du pays et qui a été un échec. Steve Lindsley, président de l’entreprise Groviv spécialisée dans la production laitière, entre autres segments agricoles, a tenu à dire ceci : «Nous voyons un avenir potentiel en Algérie.» Tous les intervenants n’ont pas tari d’éloges quant au potentiel agricole algérien et promettent d’apporter à leurs partenaires toute l’expertise dont ils auront besoin. La filière de la production laitière a particulièrement été au centre des présentations de la dizaine d’entreprises américaines. «Nous croyons très fort que l’Algérie est bien la porte de l’Afrique», affirment les industriels américains en mettant en avant les techniques d’élevage dont ils disposent, notamment la capacité d’installer des fermes garantissant un environnement idéal pour avoir une meilleure collecte de lait.
Certains proposent même des techniques pour une préservation de la ressource hydrique toute indiquée pour les régions souffrant de stress hydrique. Les entrepreneurs américains ont aussi rassuré l’assistance quant à leur engagement dans le respect de l’environnement et la non-utilisation de pesticides ni d’herbicides. Jack Moyle de Zimmatic Lindsley propose quant à lui des systèmes d’irrigation de dernière génération et la possibilité de créer une usine de montage de ces machines en Algérie. Notons que la production laitière en Algérie représente le deuxième poste d’importation après les céréales.
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