LA REVUE DE PRESSE DE L'INRAA
VEILLE SCIENTIFIQUE
La revue de presse de l'INRAA rassemble toute l'actualité de la presse écrite algérienne et internationale. Principalement axée autour de l'agriculture et de l'alimentation, son objectif est d'apporter l'information et d'exposer les différents points de vues, concernant les dossiers traités.
APS: Ouargla, des perspectives prometteuses pour le développement de la maïsiculture
Publié Le : Lundi, 17 Décembre 2018 12:56
OUARGLA - La maïsiculture dans la wilaya d’Ouargla ouvre de larges perspectives, confortées par les nombreuses expériences réussies dans le développement de ce segment cultural à forte incidence économique, selon la direction locale des Services agricoles (DSA).
La DSA s'emploie à étendre la surface dédiée à cette culture stratégique, eu égard à ses retombées positives, notamment en matière d'alimentation du bétail, a signalé le chef de service de la vulgarisation agricole à la DSA, Brahim Korichi.
Il a fait état, dans ce cadre, d'une stratégie de développement de cette filière à travers la région par l'adoption de mécanismes en direction des agriculteurs, dont l'attribution de terres dans le cadre de la concession agricole, le soutien et l'accompagnement des maïsiculteurs, notamment en matière d'acquisition d'équipements d'irrigation sous-pivots, la réalisation de forages et la mise à leur disposition de semences et intrants nécessaires.
Lire aussi: Développer les produits agricoles du terroir pour arriver à l’autosuffisance et l’exportation
La région de Gassi-Touil, dans la commune de Hassi-Messaoud, offre de perspectives prometteuses pour étendre la surface dédiée à la maïsiculture, à la faveur de l'abondance de la ressource hydriques susceptible de permettre le développement de ce genre cultural nécessitant une moyenne de 4.000 à 5.000 m3 d'eau lors du cycle agricole, s'étalant de juin-juillet à la période de récolte prévue pratiquement entre novembre et décembre, a-t-on expliqué à la DSA.
Les agriculteurs de la région de Remtha, dans la commune de Rouissat, autre lieu d'expérience de ce segment, se sont eux, par contre, heurtés au manque de maitrise technique avant d'abandonner cette filière.
Offrant de vastes surfaces dédiées au développement de la céréaliculture, blé dur, blé tendre, orge et luzerne, la région de Gassi-Touil s'est également lancée, la saison écoulée, dans l'expérimentation de la maïsiculture sur une surface de 30 ha au niveau d'une exploitation privée, qui a ensuite donné lieu à un rendement de 25 tonnes/ha.
La wilaya d'Ouargla recèle d'importantes potentialités et divers facteurs de développement des filières agricoles, avec ses ressources hydriques abondantes et ses vastes étendues arables susceptibles de permettre à la région, à court et moyen termes, de concrétiser des projets réussis dans le développement de la culture de maïs.
LIBERTÉ: SÉMINAIRE INTERNATIONAL DÉDIÉ À L’AGRICULTURE
Labelliser le produit de la montagne
L’Assemblée populaire communale de Chemini organise, depuis hier, en collaboration avec l’université Abderrahmane-Mira et les services agricoles de la wilaya de Béjaïa, un séminaire international dédié au monde rural sous le thème générique “Les produits du terroir : un outil du développement de l’agriculture de montagne”.L’objectif principal de cet événement, premier du genre au niveau local, est la valorisation des produits agricoles de cette région des Ath Waghlis, en vue de développer les filières susceptibles de faire l’objet d’une labellisation à moyen ou à long terme. C’est le cas du figuier de Barbarie, connu sous les appellations Kermouss, El-Hindi ou encore El-Sebar, sur lequel le professeur Khodir Madani, directeur du laboratoire de recherches en biomathématiques, biophysique, biochimie et scientométrie de l’université de Béjaïa, et principal initiateur de ce projet, s’est penché lors de la communication qu’il a donnée, hier matin, à la salle des délibérations de l’APC de Chemini, en présence d’un public nombreux, composé essentiellement de chercheurs universitaires, de cadres de l’agriculture et des forêts, des élus locaux, mais aussi de paysans et autres villageois de la région. L’orateur, qui s’est spécialisé dans cette filière en voie de développement en Algérie, a tenu à souligner que “cette conférence a pour but de donner une approche cognitive et expérimentale sur la filière ‘karmoussiculture’ en Algérie, de l’historique de son introduction, de ses performances agricoles, de ses possibilités de transformation industrielle et de l’état de la recherche nationale sur cette ressource phytogénétique d’intérêt industriel”.Selon le Pr Madani, “le figuier de Barbarie prend de plus en plus d’importance, car en plus de son rôle écologique pour la valorisation des terres incultes, il peut être utilisé
comme culture fruitière, fourragère et industrielle”.
Notons que plusieurs autres communications orales, traitant de différents thèmes liés notamment à la labellisation culturelle, les plantes aromatiques médicinales, la valorisation des sous-produits agricoles… étaient au menu de la journée d’hier. Parallèlement à ce cycle de conférences-débats, une exposition-vente des produits du terroir, tels que l’huile d’olive, le miel pur, les figues sèches… est organisée à longueur de journée au niveau de l’esplanade attenante au siège de la mairie de Chemini.
Les organisateurs de cette manifestation, qui a vu la présence d’une délégation de chercheurs russes, invités pour la circonstance, se sont montrés très satisfaits de l’intérêt particulier qu’a suscitée leur initiative auprès de la population locale.
“À travers ce premier séminaire international dédié à l’agriculture de montagne, nous voulons d’abord aller vers une procédure de régularisation ce foncier rural appartenant au domaine privé de l’État, afin de permettre à ses exploitants dans le cadre des activités agricoles d’avoir des concessions. À ce titre, nous projetons de créer un périmètre agricole dans cette zone montagneuse, en procédant au lotissement de certains terrains vagues qui devraient être valorisés et exploités par nos fellahs. En outre, nous ambitionnons de mettre en place une dynamique visant à labelliser certains produits bien de chez nous, tels que la variante d’olive des Ath Waghlis en utilisant cette nouvelle méthode d’extraction d’huile à froid qui vient d’être présentée aujourd’hui par des universitaires de Béjaïa. L’objectif de tout cela étant de parvenir à maintenir nos concitoyens dans leurs villages et éviter le phénomène d’exode rural”, nous a fait savoir, de son côté, Madjid Ouddak, jeune P/APC de Chemini.
comme culture fruitière, fourragère et industrielle”.
Notons que plusieurs autres communications orales, traitant de différents thèmes liés notamment à la labellisation culturelle, les plantes aromatiques médicinales, la valorisation des sous-produits agricoles… étaient au menu de la journée d’hier. Parallèlement à ce cycle de conférences-débats, une exposition-vente des produits du terroir, tels que l’huile d’olive, le miel pur, les figues sèches… est organisée à longueur de journée au niveau de l’esplanade attenante au siège de la mairie de Chemini.
Les organisateurs de cette manifestation, qui a vu la présence d’une délégation de chercheurs russes, invités pour la circonstance, se sont montrés très satisfaits de l’intérêt particulier qu’a suscitée leur initiative auprès de la population locale.
“À travers ce premier séminaire international dédié à l’agriculture de montagne, nous voulons d’abord aller vers une procédure de régularisation ce foncier rural appartenant au domaine privé de l’État, afin de permettre à ses exploitants dans le cadre des activités agricoles d’avoir des concessions. À ce titre, nous projetons de créer un périmètre agricole dans cette zone montagneuse, en procédant au lotissement de certains terrains vagues qui devraient être valorisés et exploités par nos fellahs. En outre, nous ambitionnons de mettre en place une dynamique visant à labelliser certains produits bien de chez nous, tels que la variante d’olive des Ath Waghlis en utilisant cette nouvelle méthode d’extraction d’huile à froid qui vient d’être présentée aujourd’hui par des universitaires de Béjaïa. L’objectif de tout cela étant de parvenir à maintenir nos concitoyens dans leurs villages et éviter le phénomène d’exode rural”, nous a fait savoir, de son côté, Madjid Ouddak, jeune P/APC de Chemini.
APS: 4ème Salon international des dattes de Biskra: participation de 140 exposants
Publié Le : Samedi, 15 Décembre 2018 17:15
BISKRA - Le ministre de l'Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, a présidé samedi à Biskra l'ouverture du 4ème Salon international des dattes de Biskra en présence 140 exposants nationaux et étrangers (tunisiens, égyptiens et émiratis).
Plus de 30 ambassadeurs et représentants de missions diplomatiques en Algérie (Hongrie, Venezuela, Vietnam, Corée du Sud, Indonésie, Tunisie et Sénégal) ont également assisté à l'ouverture.
Lors de la visite des différents stands de l'exposition, le ministre a appelé à augmenter les quantités exportées de dattes pour répondre à la demande croissante sur ce fruit au niveau des marchés internationaux, rappelant les facilités offertes en la matière aux producteurs et exportateurs.
Les variétés multiples de dattes, dont Deglet Nour et la datte blanche, les dérivés de dattes (miel, confiture, vinaigre et farine) et du palmier (couffin, cordes, meubles) ainsi que du matériel agricole sont exposés durant le salon, qui se tient à l'Ecole olympique des jeunes talents de la cité El Allia. Des systèmes d'irrigation, des tracteurs, les produits de conditionnement et pesticides sont également exposés.
L'objectif de cette manifestation économique consiste à promouvoir et mieux placer à l'international les produits de la phoeniciculture nationale, assurent les organisateurs.
Le ministre poursuivra sa visite à Biskra par l'inspection d'unités de conditionnement de dattes et des exploitations agricoles et présidera une rencontre avec les exportateurs de dattes et légumes.
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