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    lundi 11 décembre 2017

    Productions céréalières 2017

     Une récolte de 35 millions de quintaux attendue


    5 décembre 2017

    La production de céréales connaît des hausses successives.  Enseignant à l’Ecole nationale supérieure agronomique d'Alger (ENSA), M. Arezki Mekliche a indiqué mardi sur les ondes de la Radio nationale qu’ne termes de production céréalière, une récolte de 35 millions de quintaux est attendue cette année, en hausse de 2 millions de quintaux par rapport à la dernière saison. Invité à s’exprimer sur les ondes de la Chaîne III, M. Mekliche a, cependant, modéré son propos en estimant que l’Algérie devrait pouvoir produire environ 100 millions de quintaux/an, pour garantir une certaine autosuffisance en céréales. Toutefois, notre pays n’arrive à atteindre une production moyenne de 25 à 30 millions, ce qui l’oblige à avoir, sans cesse, recours aux importations, pour couvrir les besoins de la population. L’expert attribue les faibles rendements à divers facteurs. Il refuse dans ce sens à les attribuer aux seuls aléas climatiques. L’invité de la radio explique aussi que seule une stratégie réfléchie et une refonte de certaines techniques largement usitées dans la céréaliculture permettraient au pays de sortir de la dépendance. Il critique dans ce sens l’habitude de certains céréaliculteurs qui attendent l’arrivée des pluies pour semer, alors qu’il est possible, selon lui, de le faire en sec. Il critique aussi le système de la jachère, qui contribue, selon lui,  à appauvrir les sols, de même qu’il fait un triste constat du morcellement des terres et leur impact sur les rendements.  Il recommande la généralisation du recours au machinisme agricole ainsi que le strict respect des itinéraires techniques. Sur un autre registre et concernant l’agriculture saharienne, M. Mekliche estime que les expériences passées se sont révélées positives pour ce qui est de la céréaliculture. Il a d’ailleurs estimé  que c’était « une erreur monumentale »  de les avoir abandonnées, à la suite de quelques disfonctionnement dans le suivi des cultures. «On aurait pu, ajoute-t-il, les maintenir en les confiant à des universitaires, de Ouargla ».  



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