cuticule.jpg1,5 millions de tonnes de déchets de tomates sont produits chaque année par les industries de transformation de la tomate. Ces déchets représentent une source potentielle de molécules originales. Une équipe de l’unité INRAE Biopolymères Interactions Assemblage (BIA), à Nantes, propose des solutions pour créer de nouveaux matériaux tels que des élastomères (caoutchouc) biodégradables et recyclables, ou des solutions de biocontrôle pour aider les plantes à mieux se défendre.
La cuticule est un composite naturel recouvrant et protégeant tous les organes aériens des plantes (fruits, graines, feuilles, fleurs, etc .). Elle contrôle aussi bien les interactions entre la plante et son environnement (résistance aux stress biotiques et abiotiques) que le développement des organes végétaux (différentiation, croissance). Elle joue également un rôle déterminant sur la qualité (texture des fruits et des grains, conservation post-récolte, rétention des polluants et xénobiotiques) et la transformation industrielle (mouture et maltage des grains, pressage des fruits) des produits végétaux. Dans ce contexte que l’équipe de recherche s’intéresse à la structure et à la formation de la cuticule en relation avec la valeur d’usage des fruits charnus et des grains de céréales. L’équipe Edifices Lipoprotéiques et Protéo-Saccharidiques (ELIPS) de l'unité BIA a présenté au public ses recherches sur la structure et la formation des assises cuticulaires dans la transformation des matières premières végétales, avec notamment les différentes étapes de fractionnement des peaux de tomates ou de pommes. Ces études permettent de faire de ces déchets une source de molécule naturelles originales naturelles valorisable pour leur fonction biologique ou pour faire des nouveaux matériaux.
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