UNIVERSITÉ YAHIA-FARÈS DE MÉDÉA
L’agriculture de montagne vulgarisée
Elle a été le thème central d’un séminaire national qui lui a été consacré.
L’agriculture de montagne a été au centre des débats d’un séminaire national organisé les 12 et 13 mai à la salle de conférences Arslan de l’université Yahia-Farès de Médéa, sous le haut patronage du wali de Médéa et du laboratoire d’agronomie de l’ENS de Kouba. Les espèces forestières sont soumises à des conditions humaines et climatiques défavorables et des incendies, il y a intérêt à développer un outil d’évaluation des ressources de gestion du patrimoine et de diffusion des connaissances, selon une méthodologie suggérée par des chercheurs de l’Institut national de recherche forestière sur “La biodiversité de l’arboretum de Meurdja au service du développement sylvo-agricole de la région montagneuse du centre”. Le diagnostic de la filière apicole dans la zone montagneuse centre a été réalisé à partir d’une étude réalisée dans la région Centre d’Algérie par les professeurs Adjlane N., Bouchema Benaziza D., Baz A., de l’université M’hamed-Bougara de Boumerdès et du Laboratoire de biologie et de physiologie animale de l’ENS de Kouba. Selon les auteurs, il est enregistré au cours de ces dernières années “des affaiblissements du cheptel apicole” dans de nombreux pays, se traduisant par une mortalité hivernale de colonies d’abeilles supérieure à la normale… L’analyse des résultats d’une enquête a montré que “l’une des causes des pertes de colonies qui revient le plus fréquemment est l’action des pesticides tels que les herbicides, les fongicides et les insecticides” causée par “des traitements effectués par les agriculteurs”. Très technique, la communication présentée par B. Belabbas, N.M. Benamar et M. Adour, de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou et de l’université d’Alger, a porté sur “la valorisation de la biomasse mycélienne du pleurotus ostreatus cultivée sur des substrats synthétiques et naturels”. Ce qui peut être obtenu grâce à la valorisation des sous-produits issus des transformations comme par exemple le grignon d’olive, la marc de café et la paille de blé par leur réintroduction comme ingrédients ou nouveaux produits. L’aviculture familiale est une activité qui présente un avantage certain pour les familles rurales, mais ce type d’activités est marginalisé en Algérie, selon Ahcène Kaci et Dalila Boudouma, pour qui “les politiques étatiques adoptées depuis 1970 dans le cadre de l’autosuffisance alimentaire ont été à l’origine de l’émergence d’un modèle d’élevage avicole de type industriel au détriment d’une aviculture familiale”. Le triticale et l’orge cultivés en Algérie peuvent-ils être valorisés par le coq fermier de population locale élevé en conditions de température élevée ? C'est la problématique à laquelle se sont attelées Allouche Nadjia et Boudouma Dalila de l’ENS de Kouba, aboutissant à la conclusion selon laquelle le potentiel énergétique du triticale mesuré chez le coq fermier est meilleur que celui de l’orge… Il constituerait un substitut potentiel au maïs grain dans la formule alimentaire destinée aux volailles. D’importantes communications techniques relatives à l’“influence des facteurs génétiques et physiologiques sur la composition du fromage traditionnel de chèvre de type karamya par une protéase de remplacement d’origine caprine”, “La biodiversité à travers le temps géologique”, “Pistachier de l’Atlas en Algérie” sont, entre autres, les thèmes abordés lors du séminaire.
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