LA REVUE DE PRESSE DE L'INRAA
VEILLE SCIENTIFIQUE
La revue de presse de l'INRAA rassemble toute l'actualité de la presse écrite algérienne et internationale. Principalement axée autour de l'agriculture et de l'alimentation, son objectif est d'apporter l'information et d'exposer les différents points de vues, concernant les dossiers traités.
LIBERTÉ: Alerte aux contaminants chimiques !
Publié le : 26-12-2018
Les spécialistes jugent impérative la création d’une agence nationale alimentaire qui prendra en charge tous ces aspects liés, entre autres, à la santé du consommateur et à la sécurité alimentaire du pays.
Les scientifiques s’accordent à dire que la plupart des intoxications alimentaires sont d’origine infectieuse, mais beaucoup d’entres elles sont provoquées par des toxiques et/ou des substances chimiques. Ces substances toxiques sont répandues dans la nature, au sol, sur les cours d’eau et dans toute la chaîne alimentaire, mais aussi dans les emballages. Les spécialistes parlent de “contaminants chimiques” qui sont des substances naturelles ou synthétiques que l’on retrouve dans les aliments.
C’est ce qui ressort de la journée d’étude sur les contaminants chimiques organisée, hier, par la Fédération algérienne des consommateurs. Ce sont, en fait, des matières “qui peuvent contaminer les denrées alimentaires lors de la production et de la transformation, mais également par l’environnement de façon naturelle ou à la suite d’une pollution des milieux”, explique-t-on. Ces contaminants peuvent être aussi des résidus de pesticides et de substances vétérinaires.
Le constat est établi par tous les présents à cette journée : utilisation abusive des pesticides par les agriculteurs. Ces derniers ne respectent plus les conditions techniques et les bonnes pratiques de production, notamment le délai avant récolte et la limite maximale des résidus. Les producteurs continuent également d’utiliser des molécules pourtant interdites, telles que les dérivés chlorés. Ces toxiques provoquent ainsi divers troubles digestifs, neurologiques, rénaux, osseux, etc. Cela dépend de la nature de la toxine et de son mécanisme d’action (toxique). Au cours de cette rencontre, des communicants ont, en outre, évoqué les intoxications aux plantes utilisées en médecine traditionnelle, surtout en milieu rural. Face à ce “danger chimique qui transgresse le droit du consommateur à sa sécurité sanitaire”, tel que le mentionne clairement la fédération dans son slogan, les participants recommandent l’utilisation de méthodes alternatives aux produits chimiques qui menacent l’environnement et la santé pour une agriculture raisonnée et durable.
C’est d’arriver à développer une agriculture plus respectueuse de l’homme et de son environnement, dans un contexte de sécurité alimentaire. Ils sollicitent les autorités compétentes pour un contrôle plus rigoureux des fruits et légumes en dotant les agents de contrôle de moyens indispensables pour l’exercice de leur mission dans les champs, les marchés, les inspections aux frontières… Les intervenants ont mis l’accent sur la nécessité de lancer des campagnes de sensibilisation et de vulgarisation sur ces contaminants chimiques à travers tout le territoire national. D’autres ont jugé impérative la création d’une agence nationale alimentaire qui prendra en charge tous ces aspects liés, entre autres, à la santé du consommateur et à la sécurité alimentaire du pays. Il est recommandé encore la mise en place d’un système de traçabilité de la source jusqu'au consommateur, c’est-à-dire “de la fourche à la fourchette”.
EL MOUDJAHID: Filière arboricole : Le pari de l’autosuffisance en passe d’être réussi
Publié le: 26-12-2018
Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, a affirmé, hier à Alger, que la production nationale dans la filière arboricole a enregistré une nette augmentation, d’une valeur de 197,8 milliards de dinars par rapport à l’année 2010 (121,6 Mda), ce qui représente une nette augmentation de 63%.
Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, a affirmé, hier à Alger, que la production nationale dans la filière arboricole a enregistré une nette augmentation, d’une valeur de 197,8 milliards de dinars par rapport à l’année 2010 (121,6 Mda), ce qui représente une nette augmentation de 63%.
L’Algérie avance sereinement vers la consécration de son autosuffisance alimentaire, dans toutes les filières. Après la bonne récolte enregistrée dans la filière céréalière, voilà la filière arboricole qui vient «couronner la réussite de la politique de développement agricole», selon le ministre, qui s’est exprimé à l’occasion de la rencontre organisée au siège de son département pour l’évaluation de la campagne de la filière arboricole.
Il s’agit, pour M. Bouazghi, d’œuvrer non seulement à l’amélioration substantielle de l’offre agricole mais aussi d’asseoir une politique agricole qui vise, explique-t-il, «l’accroissement de la production, notamment dans les filières stratégiques, pour pallier les besoins de consommation, et ce, en stimulant la production locale pour réduire le volume des importations».
M. Bouazghi explique que l’approche adoptée par son département pour l’organisation du secteur est axée sur la restructuration des différentes filières agricoles «comme méthode pour créer un environnement motivant et propice pour les producteurs».
De l’autre côté, et en vue de parvenir «à une maîtrise de la volatilité des prix des produits agricoles», le secteur a accordé une attention aussi à l’infrastructure. M. Bouazghi a indiqué que «le renforcement des capacités de stockage, de conditionnement et de transformation a facilité un approvisionnement constant et régulier aux marchés». Selon le ministre, « l’Algérie est en train de réussir le pari de l’autosuffisance en matière de production arboricole ». En témoignent les statistiques qu’il présente.
D’abord, une production qui avoisine «16.892.480 quintaux en 2018, par rapport à une production qui ne dépassait pas 4.523.370 quintaux en 2000», un taux de croissance de 273%.
Détaillant ce pourcentage, M. Bouazghi indique que la production des espèces à noyaux a enregistré un volume estimé à 6.110.640 quintaux, tandis que les espèces à pépins sont à 8.095.581 quintaux pour cette année 2018. Ce qui atteste encore de la dynamique de la filière arboricole, est le fait qu’elle assure plus de 1,6 million d’emplois permanents et provisoires, et ce, dans les différents secteurs liés à la valorisation, la transformation et au conditionnement.
Les besoins locaux sont assurés par une production nationale abondante
A noter que dans le document présenté par le ministre de l’Agriculture, il est indiqué que la surface de plantation et le nombre d'arbres sur les terres agricoles ont considérablement augmenté «passant de 154.000 ha en 2000 à 262.000 ha cette année». Grâce donc aux efforts de l’Etat et aux facilitations accordées, cette croissance représente 70%. «Les arbres représentent 3% de la superficie des terres cultivées cette année», explique M. Bouazghi.
La mise en œuvre effective de cette stratégie a contribué à améliorer notre sécurité alimentaire nationale. L’abondance des fruits, estimés à 40,3 kg/personne «est assurée à 100% par la production locale» met en exergue le ministre, qui explique le passage à une autre dimension, celle «de l’accès aux marchés internationaux» par une stratégie d’exportation qui a avoisiné en 2017 «409 tonnes de fruits à noyaux et à pépins vers la Thaïlande, l’Espagne, la Russie et le Vietnam principalement».
De son côté, M. Mohamed Kharoubi, le directeur central chargé de la régulation et du développement de la production agricole auprès du MADRP, a expliqué, dans une déclaration à la presse, que grâce à l’appui technique, à l’aide aux agriculteurs, ainsi qu’à la synergie des efforts des acteurs de cette filière «l’Algérie avance sereinement sur la voie de la concrétisation de son autosuffisance alimentaire et la diversification de la production des nouvelles variétés des pépinières, en plus des 8 millions de pépinières produites localement à l’heure actuelle».
«La mise en place de nouvelles plantations, ainsi que la régénération de veilles plantations à travers l’introduction de techniques modernes pour la production de nouvelles variétés productives et intensives garantiront plus de revenus pour les investisseurs», dira-t-il, avant d’ajouter que pour les trois dernières campagnes, il a été enregistré l’implantation d’un peu plus de 9.000 ha qui seront productifs en 2019 pour atteindre d’ici 2022 la superficie 230.000 ha».
M. Kherroubi a souligné, à la fin, que le secteur table sur une «production de 22 millions de quintaux pour subvenir aux besoins nationaux dans les différentes espèces (noyaux et pépins) à l’horizon 2022»
Tahar Kaidi
LIBERTÉ: FORMATION PROFESSIONNELLE À ORAN, L’agriculture en première place
Par Hadj Hamdouche
le 22-02-2016 10:00
Plusieurs spécialités dans l’agriculture sont offertes aux nouveaux stagiaires.
Contrairement aux sessions précédentes, l’agriculture est la formation la plus prisée par les nouveaux stagiaires à Oran, précédant la branche du BTPH, annonce le responsable de la direction locale. En effet, ce sont les chiffres fournis par la tutelle qui en témoignent, et pour 150 sièges pédagogiques en agriculture, 160 jeunes stagiaires ont formulé le choix au niveau du centre de formation professionnelle de Hassi-Bounif, le centre par excellence, spécialisé dans la vulgarisation agricole, de la filière de paysagiste.
Ceci est une nouvelle opportunité offerte aux jeunes intéressés par l’obtention d’un diplôme de technicien supérieur, poste très recherché sur le marché de l’emploi à Oran. A ce propos, il y a lieu de souligner que la wilaya a bénéficié de nombreux projets d’aménagement d’espaces verts, de jardins citadins et d’embellissement des cités. Une autre possibilité est offerte aux jeunes au centre de formation et de vulgarisation agricole de Misserghin par le biais d’une formation dans l’élevage ovin et bovin.
Ce dernier compte 225 demandes pour 350 sièges pédagogiques, indique-t-on. Le secteur de la Formation professionnelle à Oran compte un effectif estimé à près de 20 000 stagiaires inscrits dans une vingtaine de branches professionnelles, soit 110 spécialités encadrées par près de 500 formateurs-enseignants.
Les centres et instituts de formation professionnelle accueillent à chaque session 3 000 nouveaux stagiaires inscrits. Le secteur dispose aussi de 17 centres et trois instituts de formation.
Il offre également des stages de “formation passerelle” au niveau de l’établissement de Maraval où sont enseignés les métiers de modéliste et tailleur.
À cet effet, un cycle de formation permet au futur candidat une promotion avec un diplôme de technicien supérieur dans le métier qu’il exerce, après trois années d’expérience.
On signale également que des cours du soir sont programmés dans les métiers de coiffure dames, comptabilité et marketing.
Ceci est une nouvelle opportunité offerte aux jeunes intéressés par l’obtention d’un diplôme de technicien supérieur, poste très recherché sur le marché de l’emploi à Oran. A ce propos, il y a lieu de souligner que la wilaya a bénéficié de nombreux projets d’aménagement d’espaces verts, de jardins citadins et d’embellissement des cités. Une autre possibilité est offerte aux jeunes au centre de formation et de vulgarisation agricole de Misserghin par le biais d’une formation dans l’élevage ovin et bovin.
Ce dernier compte 225 demandes pour 350 sièges pédagogiques, indique-t-on. Le secteur de la Formation professionnelle à Oran compte un effectif estimé à près de 20 000 stagiaires inscrits dans une vingtaine de branches professionnelles, soit 110 spécialités encadrées par près de 500 formateurs-enseignants.
Les centres et instituts de formation professionnelle accueillent à chaque session 3 000 nouveaux stagiaires inscrits. Le secteur dispose aussi de 17 centres et trois instituts de formation.
Il offre également des stages de “formation passerelle” au niveau de l’établissement de Maraval où sont enseignés les métiers de modéliste et tailleur.
À cet effet, un cycle de formation permet au futur candidat une promotion avec un diplôme de technicien supérieur dans le métier qu’il exerce, après trois années d’expérience.
On signale également que des cours du soir sont programmés dans les métiers de coiffure dames, comptabilité et marketing.
Par Jeudi 20 Decembre 2018 00:00
Cette démarche vise deux objectifs: l'ambition de satisfaire le marché local en différents produits agricoles et l'exportation du surplus vers l'étranger.
Le secteur de l'agriculture s'affirme de jour en jour comme étant un secteur stratégique dans la politique du gouvernement. La décision du ministère de l'Agriculture portant élaboration d'une cartographie des produits agricoles et du potentiel stable à l'export par région est plus que révélatrice.
Au-delà du fait qu'elle renseigne sur la volonté du gouvernement de vouloir optimiser le rendement des produits de chaque région afin d'en faire des pôles, la décision affirme que le gouvernement est prêt à mettre le paquet en ce qui concerne le développement du secteur et qu'il a une vision futuriste de la chose. Décider d'en faire des pôles agricoles sous-entend que le gouvernement vise au moins deux objectifs. L'ambition de satisfaire le marché local en différents produits agricoles et le désir d'exporter le surplus vers l'étranger. Pour l'histoire, cette démarche est la même que les Etats-Unis avaient engagée il y a des décennies de cela pour devenir le pays qu'ils sont actuellement, soit le premier pays exportateur de produits agricoles dans le monde.
La décision de l'élaboration d'une cartographie ne va pas concerner uniquement, précise le SG du ministère de l'Agriculture Cherif Omrani, les produits agricoles par région, mais elle concernera aussi les produits bio et du terroir. En termes clairs, le ministère va se procurer une cartographie de tous les produits bio et du terroir existants en Algérie. Cet objectif a été le souhait, faut-il le rappeler, de beaucoup d'agriculteurs. Le repérage des produits bio et du terroir est la seule démarche capable de prendre sérieusement en charge la promotion de ces produits. L'idée du repérage des produits bio et du terroir figure aussi parmi les recommandations de l'Union européenne à l'endroit de l'Algérie dans le cadre du Programme d'appui(P3A) liant les deux parties. Cette façon de faire permet à l'Algérie d'accélérer le processus de labellisation lequel est indispensable pou la commercialisation des produits du terroir dans le marché du Vieux Continent. Cherif Omrani qui intervenait au cours d'un panel dédié aux procédés d'exportation des produits, a fait savoir aussi que le gouvernement a pris aussi d'autres décisions. «Il s'agit également d'encourager les projets d'investissement agricole et agroalimentaire dédiés à l'export, notamment les plates-formes logistiques, et d'inciter les exportateurs des produits agricoles et agroalimentaires à mieux s'organiser. Le représentant de Abdelkader Bouazghi a évoqué aussi dans ce sens la refonte du Fonds spécial pour la promotion des exportations (Fspe) pour l'intégration de nouvelles rubriques éligibles au financement, dont la prise en charge des frais de transport terrestre des produits exportés, notamment vers les pays limitrophes et les autres pays africains.
A ce propos, le SG du ministère de l'Agriculture a fait savoir que le taux de subvention sera déterminé sur la base de l'étude technique des coûts de transport, selon les recommandations du panel relatif à l'exportation des produits agricoles. Chérif Omrani a indiqué aussi que le taux de subvention accordée pour le remboursement du transport international des produits agroalimentaires connaîtra une augmentation. «La subvention passera à 50%», a-t-il affirmé. Sur un autre plan, le conférencier a fait savoir que le ministère du Commerce a signé des conventions en novembre dernier avec les opérateurs de transport (Logistrans, Air Algérie cargo...) à l'effet d'assouplir les procédures de remboursement des frais de transport à l'international.
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